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Je pensais faire partie des chanceux dont le passeport est valide jusqu’en 2024. Finalement, je me demande bien si je l’utiliserai d’ici là. Quoiqu’il reste au moins l’auto…

L’aller ou «le bout pas si pire»

— Pardon? 4000$ pour changer ma ville de départ?

— Oui, comme Orlando n’est pas dans le même pays, il y a des taxes et d’autres frais. On va trouver une autre solution.

Les billets pour l’Europe que nous avions achetés, ma conjointe et moi, incluaient l’escale habituelle à Montréal en partant de Québec. Ils avaient été achetés auprès d’un grand transporteur aérien que je ne nommerai pas.

Appelons-le Air Granada pour les besoins.

Or, pour des raisons professionnelles survenues après l’achat de mon billet, j’ai dû changer mon itinéraire pour partir d’Orlando au lieu de Québec. Bon. Vous allez me dire qu’il y a pire que ça dans vie, mais je vous jure que j’étais obligé d’y aller pendant quelques jours.

J’avais donc acheté un billet pour Orlando, mais je n’avais pas le temps, au retour, d’atteindre Québec avant de repartir vers Genève.

La solution pas chère?

Aller à Genève en partant de Montréal au lieu de Québec (évidemment sans me donner de rabais pour le vol Québec—Montréal sauvé) et acheter un billet Orlando-Montréal à 184 dollars américains.

Wow! Je viens de sauver 3800$!

Je ne suis pas un spécialiste des taxes aériennes, mais je trouve ces écarts de prix un peu inquiétants. Pourtant, l’informatique, ça ne fait pas d’erreurs… Me prendrait-on pour une valise?

De toute façon, mon vol est dans deux mois est tout est réglé.

Pas sûr…

 

La veille du départ pour Orlando —qui prévoyait une escale à Newark— j’apprends que le vol Newark-Orlando, sous-traité à une grande compagnie américaine qu’on appellera Unified Airlines, est annulé pour cause de mauvais temps! Il faisait un temps des dieux et la météo prévoyait que cela se maintiendrait ainsi…

Je ne suis pas météorologue, mais je pense Unified doit avoir son propre système météo. J’imagine qu’ils me voient avec une poignée dans le dos.

Je saute donc sur le téléphone pour appeler Air Granada. «Veuillez noter que nous recevons actuellement un volume d’appel plus élevé qu’à l’habitude…»

… je fais le 2 (je parle français)

… je fais encore le 2 (c’est une question de réservation)

… je fais le 3 (ça presse… mon vol part «aujourd’hui ou demain»)

Le temps d’attente se situe actuellement entre 1h30 et 2h00. Si vous désirez qu’on vous rappelle, laissez votre nom au signal sonore et appuyez sur le dièse. Vous ne perdrez pas votre priorité…

 

Évidemment que je laisse mon nom. Leur satanée musak n’est pas endurable et le haut-parleur de mon téléphone… est un haut-parleur de téléphone!

1h30 plus tard… Ils me rappellent!

La gentille dame d’Air Granada, que j’appellerai Karine, m’explique qu’elle ne voit pas mon vol Newark-Orlando dans leur système.

Quel genre de système utilise Air Granada? De vrais ordinateurs?

Après plusieurs «Merci d’avoir patienté» auxquels je répondais «Ce n’est pas grave, c’est important. De toute façon, je travaille en même temps», elle m’explique que la compagnie Unified ne trouvait pas mon numéro de vol non plus.

Une autre compagnie avec le même problème? Best Buy: 499$ en spécial, peut-être?

Pour le retrouver, la seule façon qu’a trouvée l’autre dame de Unified avec qui Karine discutait a été de s’expédier un courriel à elle-même (!).

Je ne suis pas informaticien, mais, rendu à ce stade, j’ai le goût de leur envoyer Maxence, mon stagiaire en informatique. J’ai mal dans le dos. Probablement une poignée qui commence à me pousser…

Ça a quand même pris une autre heure et demie pour régler la situation.

De toute façon, pas grave, je travaillais en même temps.

Finalement, j’ai réussi à me rendre à Orlando pour assister à mon congrès. À part le fait que je ne recevais pas de textos malgré mon forfait et que j’aie passé plus de deux heures à chatter avec mon fournisseur de services de téléphone cellulaire (peut-être une filiale d’une compagnie aérienne?), ce bout-là s’est bien passé. J’avais le cœur à la fête… ou au bord des lèvres dans les moments qui ont suivi des manèges qui ont déplacé trop de liquide de mon oreille interne, mais c’est une autre histoire.

 

Puis, le voyage Orlando-Montréal s’est bien déroulé aussi.

Arrivé vers 14h45, je devais quitter pour Genève à 20h50. Le temps d’un grand café entre les deux (surtout pour enlever mon ?%$# masque contre la COVID-19).

Ma conjointe —qui partait de Québec (vous vous souvenez ?)— devait me rejoindre vers 20h00… Évidemment, son vol est retardé. Des problèmes qu’on attribue à des «airport limitations»… Puis encore retardé…

Là, il faut commencer à penser à un plan de match parce que ça va être serré pour la connexion et je n’ai pas le goût de m’envoler seul pour l’Europe.

Heureusement, le vol pour Genève est lui aussi retardé pour «airport limitations». Comme on dit: «Deux erreurs s’annulent». Je pense que ça va être correct.

Quasiment trop correct.

Un deuxième retard de 20 minutes est suivi par deux textos indiquant une heure de départ déjà dépassée!

Oops… correction.

Cinq textos en 4 minutes nous indiquent que le vol quittera finalement à 23h55 pour «aircraft maintenance requirements».

Pourquoi s’arrêter là ? Deux autres textos nous avertissent que ce sera 00h30. Le tableau indicateur finit par suivre.

Nous quitterons finalement à 00h30.

 

Le retour ou «le bout moins le fun que pas si pire»

Il nous restait la piazza Michelangelo à voir, à 5 minutes de marche de notre appartement, pour apprécier le point de vue magnifique de Florence.

Ma conjointe a insisté pour qu’on fasse le check-in des vols avant, des fois que…

Étant pacifique de nature, j’ai acquiescé, malgré le fait que je voulais faire cette dernière visite avant l’obscurité.

Nous sommes donc passés par notre logement, situé dans une rue étroite qui sentait les égouts (ce dont le site Web où nous avons réservé ne se vantait pas).

Facile. Trois vols de prévus: Florence-Munich, Munich-Montréal et Montréal-Québec. Une petite demi-heure, probablement, incluant le temps de remplir la belle application ArriveCan qui fonctionne très bien si on peut prendre une photo de son écran d’ordinateur… mais ça aussi c’est une autre histoire.

Cette fois, Air Granada avait sous-traité avec une grande compagnie aérienne européenne que j’appellerai Flouthansa, qui avait elle-même sous-traité le premier vol à sa filiale, une grande compagnie aérienne italienne, Air Dolomiti et le deuxième vol à Yute Air Alaska (c’est ce qui est écrit dans mon courriel de Flouthansa).

Drôle d’alliance, me semble… mais qu’essé que je connais là-dedans ? Mon mal de dos recommence…

 

19h00

Je fais mon enregistrement sans problème.

J’enchaîne avec l’enregistrement de ma conjointe, qui avait un numéro de réservation différent.

Bizarre… pas capable de continuer après le vol d’Air Dolomiti. Check-in complété avec arrêt à Munich. On reçoit un courriel de confirmation: Florence-Munich et Montréal-Québec.

C’est quoi leur problème? Ma conjointe doit bondir comme une sauterelle de Munich à Montréal?

C’est moi qui saute sur le téléphone, à la place, pour appeler Air Granada. «Non enregistré sur le réseau» me donne mon cellulaire comme message malgré mon forfait (décidément, ce doit être une filiale elle aussi).

Saute sur le téléphone de ma conjointe pour appeler Air Granada.

Veuillez noter que nous recevons actuellement un volume d’appel plus élevé qu’à l’habitude…

Je fais le 2, le 2, le 3 comme avant.

Le temps d’attente se situe actuellement entre 1h40 et 2h10. Si vous désirez qu’on vous rappelle…

Ta!!!!

Je laisse mon nom et on attend…

… on attend…

Et on attend.

 

21h30

Ça sonne! (Ça c’était la deuxième fois, après 10 minutes, parce que je vous épargne le bout où ma conjointe, dans l’énervement, avait oublié d’ouvrir sa sonnerie, c’est hors contexte…)

Une voix féminine, pas Karine je vous jure, nous explique alors qu’elle ne voit pas le vol dans son système…

La ligne se met à frire, je me précipite à la fenêtre et…

La ligne est coupée!

— Maudit signal de m*! On est au centre-ville de Florence!

Je ne peux pas croire qu’ils ne rappelleront pas.

On attend…

Attends encore un ti-peu…

Ben non.

Pas de nouvelle.

Il faut se résigner.

On sort donc de l’appartement pour trouver un endroit où le signal du cellulaire est fort et on rappelle Air Granada.

Veuillez noter que nous recevons… (ben oui, on le sait)

2, 2, 3…

Le temps d’attente se situe actuellement entre 1h20 et 1h50. Si vous désirez qu’on vous rappelle…

On sort donc marcher et on reste dans des zones où le signal est fort, très fort.

 

0h00

On se résigne. Ils ne rappelleront pas.

On rentre à l’appartement toujours en se bouchant le nez et on se dit qu’on se rendra plus tôt le lendemain à l’aéroport.

 

0h10

Ça sonne!

Une voix masculine qui nous demande ce qu’il peut faire pour nous.

— Juste avant… Notre signal de cellulaire n’est pas très fort. Si jamais ça coupe, pouvez-vous nous rappeler, SVP?

— Non, monsieur, on ne rappelle pas.

— Mais nous avons besoin de votre aide, ça nous éviterait de rappeler et de se faire rappeler 2 heures plus tard.

— Non, monsieur, on ne rappelle pas.

La dernière phrase est prononcée sur un ton de «c’est quoi que tu comprends pas, le cave?». J’entends son chien aboyer juste avant qu’il se mette sur mute.

Je me sens vraiment en confiance auprès d’une des grandes sociétés aériennes du monde.

Il nous explique alors que c’est à nous à appeler Flouthansa pour régler ça.

— Ils vont vous dire de nous rappeler, mais dites-leur que c’est à eux de régler ça selon l’entente qu’on a avec eux.

Karine avait fait le travail dans le premier incident avec Unified. Pourquoi ici, c’est au client de rappeler à Flouthansa les termes de leur entente avec Air Granada?

Veux-tu que j’aille négocier ta convention collective avec ça?

Après avoir tout essayé, rien à faire, Air Granada nous laisse dans notre mouise.

 

0h30

On essaie d’appeler Flouthansa à quelques reprises, mais, comme on semble aimer le stress, un message d’erreur apparaît toujours sur le téléphone de ma conjointe. Incapable de composer. Pourtant, elle possède un iFone, pas un petit Samsoune comme le mien…

On décide donc qu’on partira tôt pour l’aéroport le lendemain et on se couche.

 

3h00

Heure approximative à laquelle je m’endors.

 

5h02

Heure exacte où ma dulcinée me suggère qu’on se lève.

Pendant que je finissais de m’étirer, dans un ultime effort, elle compose le numéro de Flouthansa… et ça sonne!

On se précipite à la fenêtre et on parle fort. Peter dit que le vol de Madame a été annulé.

— Mais c’est impossible. Mon mari est sur le même vol et il n’a pas été annulé, lui.

Après des allers-retours, des questionnements, des recherches, Peter nous revient en nous disant qu’il peut remettre Madame sur le même vol… mais au prix courant à 384$ de plus!

C’est quoi cette arnaque?

La prochaine étape c’est quoi? Au milieu de l’Atlantique, on va nous demander un supplément de dernière minute, sinon, on nous débarque sur une île ?

On signe un courriel de retour qui dit qu’on accepte… bla bla bla. Ils se protègent.

OK, on paie et on s’obstinera de retour au Québec. Si on avait eu le même numéro de réservation pour les deux, on aurait été certains qu’ils devaient nous laisser ensemble, mais on n’aurait pas été en mesure d’affirmer que le vol n’était pas annulé, y étant moi-même enregistré. Mais dans la situation actuelle, on ne connaissait pas nos droits.

Dernier point de Peter:

— Ne faites pas votre enregistrement tout de suite parce que votre réservation va prendre deux ou trois heures avant d’apparaître dans nos systèmes.

Je pensais que des compagnies comme Flouthansa avaient passé l’étape des pigeons voyageurs. Ma poignée commence à être de plus en plus visible entre mes omoplates.

Ayant parlé un peu trop fort pour l’heure très hâtive, alors que ma conjointe avait ouvert la fenêtre, espérant éviter la coupure du signal, les voisins nous engueulaient. Enfin, j’imagine, malgré que je n’y comprenais rien.

— Scousi, scousi, c’est pas notre faute…

C’est donc un peu plus calmes, mais avec le sentiment de nous être fait enfariner solide, que nous nous sommes dirigés vers l’aéroport de Florence.

Au comptoir d’enregistrement:

— Je ne vois pas le vol.

— Pourtant, voici le courriel de Peter qui le confirme.

Plus tard:

— Je vois le vol, mais il est comme inactif… Attendez… Madame n’est pas dans le vol…

— Peut-être faut-il encore attendre un peu? Ça ne fait que quatre petites heures qu’on a fait ce merveilleux achat.

Une heure de temps au comptoir d’enregistrement à nager dans l’incertitude. On a même dû appeler Air Granada et se mettre en attente au cas où…

C’est finalement une jeune collègue de notre sympathique employé de Flouthansa qui a fini par trouver la clé de l’énigme. C’est ce qu’on a compris, malgré le vaudeville qui se déroulait devant nous en italien.

Vlan! Voilà nos six cartes d’embarquement. Quel soulagement! Tiens donc, c’est finalement avec Finnair que Flouthansa a sous-traité son vol, et non avec Air Alaska.

Honnête comme je suis, cependant, je lui rappelle que nous n’avons pas encore payé pour l’enregistrement des bagages, qu’il nous avait dit de faire quelques minutes auparavant..

— Oui. Simplement aller à l’autre comptoir et revenir avec votre reçu et je vous produirai d’autres cartes d’embarquement.

181$ pour enregistrer deux valises. Un peu plus et je laissais la mienne à l’aéroport… Je marche maintenant comme le bossu de Notre-Dame tellement ma poignée est grosse.

Finalement, après avoir franchi l’étape de la sécurité, on réussit enfin à partir pour Munich.

Rendus là-bas, rien à dire… Sauf peut-être un léger retard d’une heure quarante-cinq alors qu’on avait deux heures pour la connexion à Montréal. Ce qui nous laissait environ 20 minutes pour attraper notre vol, le dernier de la journée!

Mince consolation, Finnair est une compagnie finlandaise vraiment «sur la coche». C’était la première fois que je prenais un vol où je pouvais voir les images en direct grâce à deux caméras extérieures, ce qui m’a fait lutter contre le sommeil, mais je m’écarte encore…

7h30 plus tard, après avoir dormi une quinzaine de minutes.

Les agents de bord ont gentiment demandé aux personnes n’ayant pas de connexion à prendre de laisser passer les personnes pressées. Ils auraient été mieux écoutés par du bétail.

Alors c’est la course: la photo, les douanes canadiennes, les corridors qui ne finissent plus…

— Excuse us, connection in 15 minutes, thank you. Excusez-nous, nous avons un vol dans 15 minutes.

Contrairement à presque tous les aéroports du monde, on doit repasser la sécurité à Dorval.

— Excuse us, connection in 5 minutes, thank you. Excusez-nous, nous avons un vol dans 5 minutes.

Arrivés complètement exténués à la gate, le cerbère lève sa main et, d’un ton passif agressif, nous dit que notre vol est retardé et qu’on devrait prendre notre gaz égal, ou quelque chose du genre.

La nouvelle heure de départ est 22h35.

Ouf! Au moins on sera à Québec ce soir.

Oops…

Encore un petit retard. 0h00 cette fois.

On a eu le temps de se faire un ami, Jean, qui revenait d’une journée de travail à Val-d’Or.

 

La fille d’Air Granada reprend le micro en nous suggérant fortement de nous louer une auto si on voulait être certains d’arriver à Québec ce soir.

Quoi?

Avec notre ami, on se dirige donc vers les entreprises de location d’auto. Il nous offre de nous reconduire à la maison à Québec. Wow! Merci Jean!

De mon côté, n’ayant dormi qu’environ deux heures dans les 45 dernières, je suis tellement fatigué que j’ai des spasmes d’endormissement en marchant. À un moment donné, j’ai failli échapper les deux valises que je transportais.

Arrivés à l’endroit des locations, on nous informe de ceci: rien à louer.

Nulle part. Dans aucune entreprise. Et même s’ils avaient pu nous louer un véhicule, ils nous ont dit qu’ils auraient chargé un supplément de 500$ à 600$ pour le ramener.

OK. Il est 23h25. Un peu tard pour appeler amis ou famille. Quel est notre meilleur plan?

Miser sur le fait que le vol d’Air Granada ne sera finalement pas annulé. Mince espoir.

Nous franchissons donc de nouveau la sécurité, moins pressés que la première fois. En déposant mon carry-on, je me rends compte que je n’ai plus mon ordinateur portable!

J’avais oublié de le récupérer dans notre rush de malade deux heures plus tôt…

Heureusement qu’un employé empathique nous a guidés vers la dame qui allait partir avec aux objets perdus dans les secondes suivantes. La sécurité ferme à 23h30 à Montréal et rouvre à 4h00.

Ouf!

Et l’autre dame qui voulait m’obstiner sur le fait que mon ordinateur n’était pas un Lenovo parce qu’elle ne voyait pas le logo trop discret!

Hey!!! C’est assez! Donnez-moi cet ordi et je vais vous l’ouvrir! Ça fera… la poignée dans le dos!

 

Lorsqu’on revient finalement à la barrière, on parle avec des gens et…

Vol remis au lendemain. On voyait notre avion depuis 3 heures, mais ils n’ont pas réussi à trouver un équipage.

Plus aucun train pour Québec, plus d’autobus, même plus de chambres d’hôtel. Il faut dire que, quelques jours plus tard, c’était la fin de semaine du Grand Prix… J’avais déjà cherché une chambre, lors de ce même week-end il y a plusieurs années, et la proche était à Drummondville!

On se fait à l’idée, on va coucher à l’aéroport.

— Ah, mais vous ne pouvez pas coucher du côté sécurisé parce que les agents vont vous chasser.

Encore une belle particularité de Montréal.

Enweille dans l’enclos des non sécurisés…

Nous avons dormi sur un banc en plastique. Dur pour les hanches, le dos (à cause de la poignée)… et l’orgueil.

Je ne pensais pas vivre ça à 57 ans.

Après une heure d’un sommeil incertain, c’était suffisant. Un café et un sandwich avant de repasser (encore!) la sécurité pour dormir 90 minutes sur des bancs un peu plus rembourrés et munis d’un dossier pour nous éviter de tomber au sol pendant ce court sommeil.

À 8h20, notre vol décollait comme prévu, comme si de rien n’était, et 49 minutes plus tard, on atterrissait à Québec. Top shape!

 

Ah oui…

Sans nos bagages, ça va de soi.

J’étais quand même heureux de jeter à la poubelle (euphémisme) ce masque de COVID-19 que je portais depuis 22 heures!

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